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Amos Gitaï est un artiste et réalisateur né le à Haïfa en Israël.
Ses films ont été présentés dans plusieurs rétrospectives notamment au Centre Pompidou à Paris, au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, au Lincoln Center de New York et au British Film Institute de Londres.
À ce jour, Amos Gitai a créé plus de 90 œuvres pour le cinéma, le théâtre, ainsi que des installations et des livres d’artiste.
Onze de ses films ont été sélectionnés en compétition au Festival du film de Cannes pour la Palme d'Or ainsi qu'au Festival international du film de Venise pour le Lion d'or.Il a travaillé avec Natalie Portman, Hana Laszlo, Yael Abecassis, Rosamund Pike, Jeanne Moreau, Juliette Binoche, Samuel Fuller, Hanna Schygulla, Annie Lennox, Barbara Hendricks, Léa Seydoux, Valeria Bruni Tedeschi, Mathieu Amalric, Pippo Delbono, Irène Jacob, Natalie Dessay, Henri Alekan, Renato Berta, Nurith Aviv, Éric Gautier, et bien d’autres. Depuis 2000, il collabore avec la scénariste française Marie-José Sanselme.
Il a reçu plusieurs prix prestigieux, tels que le prix Roberto Rossellini (2005), le Léopard d'honneur au Festival international du film de Locarno (2008), le prix Robert Bresson (2013), le prix Paradjanov (2014), le prix Lucchino Visconti (2021). Il est officier des Arts et Lettres et chevalier de la Légion d’honneur (2017). En 2018, Amos Gitai a été élu professeur à la chaire de création artistique du Collège de France, avec une série de 9 cours sur le cinéma, suivis d’un colloque.
Biographie
Œuvre cinématographique
House (Bait)
Cinéaste bâtisseur de films
Kippour
L’expérience vécue durant la guerre de Kippour en 1973, dans laquelle il frôle la mort à l'âge de 23 ans, influencera toute son œuvre à venir. L’événement est notamment au centre d’une série de courts métrages expérimentaux, tournés pendant et immédiatement après la guerre, puis d’un documentaire (Kippour, Souvenirs de guerre, 1997), avant la grande forme du film de fiction Kippour qui, en 2000, consacre définitivement la place de Gitai parmi les grands noms du cinéma mondial après l’accueil positif du film au Festival de Cannes. Cette évocation de la guerre et de ses conséquences se poursuit dans d’autres films, comme une blessure jamais refermée, un rappel de la violence de sa réalité, un appel à la paix.[réf. nécessaire]
Le Dernier jour d’Yitzhak Rabin
« “Si l’on considère l’« oeuvre Rabin » dans son ensemble, ces croisements multiples entre la réflexion sur l’Histoire, l’essai sur l’actualité politique, le journal intime, l’effervescence des genres, le recours aux archives et les traverses vers la scène ou la muséographie en font un noyau de l’oeuvre d’Amos Gitai, son emblème même.” »
— Antoine de Baecque, Gitai Rabin,Chroniques d’un assassinat, Gallimard/BNF, 2021.
pas être illustratif. Je voulais faire un film de tendresse au milieu de cet enfer. C'est ce contraste qui m'intéressait. Avec Tsili, je clôture un cycle de quatre films très intimes : Carmel, basé sur la correspondance de ma mère ; Lullaby To My Father, dédié à mon père, un architecte du Bauhaus chassé d'Europe par les nazis ; Ana Arabia, qui évoque une communauté de Juifs et d'Arabes à Jaffa. Après Kadosh et Kippour, j'avais besoin d'aller vers un langage cinématographique plus radical, pour éviter les conventions du cinéma." — Amos Gitaï (propos recueillis par Alexandra Schwarzbrod), Libération, 12 août 2015),.
Œuvre théâtrale
Expositions/Installations
Amos Gitaï conçoit régulièrement, depuis le début des années 2000, des expositions/installations multimédias associant projection vidéos, photos, sons, performances théâtrales et musicales, souvent conçues en fonction des lieux et de leur histoire : Centre Pompidou (Paris), Kunstwerke (Berlin), base sous-marine (Bordeaux), Palais de Tokyo (Paris), Musée du Cinéma (Turin), Bauhaus (Dessau), Ein Harod Museum of Art (Israël) ; Musée MAXXI (Rome), Musée Bozar (Bruxelles), Collection Lambert (Avignon), galerie Thaddaeus Ropac (Paris), Bibliothèque nationale de France (Paris), Museum of Modern Art (New York). En 2022 (février-avril), à l’invitation de la Ville de Florence, Amos Gitai investit la Sala d’Arme du Palazzo Vecchio dans une installation intitulée Promised Lands. Il y évoque, à partir de fragments de son œuvre théâtrale et cinématographique, les migrants et leurs destins, l’Histoire et le présent, en diverses langues parlées autour de la Méditerranée.
En 2008-2009, la Pinakothek der Moderne de Munich consacre à Amos Gitai et à son père Munio Weinraub Gitai une grande exposition intitulée « Architektur und Cinema in Israel », qui est présentée l’année suivante au Tel Aviv Museum of Modern Art.
En 2014, le Musée Reina Sofia (Madrid) lui consacre une grande exposition « Amos Gitai biografías ». La même année, la Cinémathèque française présente ses archives cinématographiques dans une exposition intitulée « Amos Gitai, architecte de la mémoire ».
Archives
Les films d’Amos Gitai sont conservés dans plusieurs cinémathèques dans le monde : Cinémathèque française, Cinémathèque suisse, Cinémathèque de Jérusalem, entre autres. En outre, le cinéaste a déposé les archives papier de plusieurs films à la Cinémathèque française en 2014.
En 2017, l’Université de Stanford (Stanford Libraries’ Department of Special Collections a acquis les archives numériques de huit films d’Amos Gitai (la trilogie House, Plus tard tu comprendras, Tsili, la trilogie des frontières (Terre promise, Free Zone, Désengagement), soit un 19 disques durs, avec 10,5 terabytes de données.
En 2018, Amos Gitai a donné à la Bibliothèque nationale de France l’ensemble des matériaux documentaires réunis ou produits depuis 1994 autour d’Yitzhak Rabin : recherches, rushes, photographies, scénarios, étapes de montage, soit 30 000 documents et 150 000 fichiers concernant sept films, documentaires et fiction : Donnons une chance à la paix (1994), L’Arène du meurtre (1996), Le Dernier Jour d’Yitzhak Rabin (2015). Principalement numériques, ces documents font l’objet d’un programme de recherche et de développement pionnier sur les nouvelles archives du cinéma, en lien avec l’Université de Stanford. En écho à l’exposition conçue par Amos Gitai présentée à cette occasion à la BnF (mai-novembre 2021), les éditions Gallimard publient un ouvrage, Amos Gitai/Yitzhak Rabin, qui propose réflexions et analyses sur les archives Rabin déposées à la BnF, ainsi que deux longs poèmes composés par Gitai.
« Le choix d’un don à la Bibliothèque a aussi été dicté par la volonté de mettre à l’abri cet ensemble très symbolique dans un pays, la France, dont il a pu éprouver les qualités d’accueil et de soutien à la création lors de ses années d’exil loin d’Israël ». (www.bnf.fr)
Conférences et enseignement
Amos Gitai enseigne et participe régulièrement à des conférences dans le monde entier.
En 2017, Gitaï est professeur invité à l'Université de Californie, Berkeley, pour une série de cours et de conférences intitulée : « House, City, Border: Poetics and Politics of Israel ».
En 2018-2019, Amos Gitai est élu professeur au Collège de France sur la chaire de Création artistique, devenant ainsi le premier cinéaste à entrer au Collège de France. Sous l’intitulé « Traverser les frontières », il présente une série de neuf cours, disponibles en ligne, mettant en avant les spécificités d’une pratique radicale du cinéma : « le documentaire comme métaphore ; « Ce n’est pas moi qui politise mes films, ce sont mes films qui m’ont politisé » ; « filmer la guerre » ; « espace et structure, cinéma et architecture » ; « cinéma et histoire ; « le cinéma est-il plus autoritaire que la littérature ? » ; « mythologies et mémoires collectives » ; « chronique d'un assassinat ». Sa leçon inaugurale prononcée le 16 octobre 2018 a été publiée sous le titre La caméra est une sorte de fétiche (Collège de France/Fayard, 2019). À la suite de ces leçons, a été organisé les 6 et 7 juin, toujours au Collège de France, un colloque international intitulé « Le processus de création : contradictions, éthique, (ré)interprétations », Amos Gitai et l’enjeu des archives - Collège de France (openedition.org)
« Filmer, c’est prendre une série de décisions qui déterminent non seulement ce qui sera inclus dans le cadre mais aussi ce qui n’y sera pas. Cela signifie que nos choix comprennent une part de mise à distance et de marginalisation. La caméra, comme le cinéma, produit un document subjectif. Elle exprime un point de vue particulier. Amos Gitai, La caméra est une sorte de fétiche (Collège de France/Fayard, 2019).
Amos Gitai a été également professeur invité en 2018 à Columbia University ; en 2021 à l’Université de Tel-Aviv et en 2021-2022 au Van Leer Institute, Jérusalem, pour une série de conférences sous le titre : « Transition, Crossing, Border ».
Architecture
En 2014, la Cité de l’Architecture et du patrimoine (Paris), organise huit rencontres d’Amos Gitai avec divers invités, basées sur sa série documentaire « Architecture en Israël/Conversations avec Amos Gitai » (2012), composée de 16 films de 23 minutes. Dans cette série, Gitai rencontre des architectes, des sociologues, des archéologues, des chercheurs, des écrivains, des théologiens, et converse avec eux, à partir de l’histoire et de l’actualité de la Palestine et d’Israël – période ottomane, mandat britannique, habitat bédouin, architecture éclectique, brutaliste, moderne…– sur des thématiques architecturales et urbanistiques. Dans chaque épisode, des matériaux d’archives – photos, plans, dessins d’architecture, etc. illustrent ces conversations. Lors des rencontres organisées par la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, des invités confrontent leurs points de vue sur une discipline qui reste, sous bien des aspects, un tropisme essentiel du réalisateur.
Dans les années 2010, Amos Gitai crée à Haïfa, en collaboration avec la municipalité de Haïfa et la Société des musées de Haïfa, le Munio Weinraub Gitai Architecture Museum dans l’ancien atelier d’architecte de son père. Chaque année, le musée accueille des expositions temporaires sur l'architecture israélienne et internationale, et organise des rencontres avec des architectes et des artistes qui s’intéressent à l'architecture et à l’urbanisme. Les expositions, thématiques ou monographiques, visent à provoquer des discussions et des échanges concernant l'architecture et sa place dans la société.
La Géographie selon l'homme moderne et le contrôle de l'environnement
Souk / Dialogues de Femmes
Vagues (Galim / The Sea)
Windows in David Pinsky No 5
Souvenirs d'un camarade de la 2eAliya
1973
Images de Guerre 1, 2, 3
Fire is Paper, Paper is Fire
Ahare
Talking about Ecology
1974
Images d'Après-Guerre
Shosh
Arlington U.S.A.
Maïm (Water)
Memphis U.S.A. (Faces)
Memphis U.S.A. (suite)
Pictures in the Exhibition
The International Orthodontist Congress
1975
Blowing Glass
Lucie
Ma mère au bord de la mer
1976
Charisma
1977
Dimitri
La Frontière
Political Myths
Shikun
Singing in Afula
Under the Water
1978
Architectura
Wadi Rushima
1979
Carter en visite en Israël
Cultural Celebrities
1994
Munio Weinraub Gitai Architect (1909- 1970)
2001
Surgeon General’s Warning
2002
11'09"01 - September 11 (segment)
2007
Le Dibbouk de Haïfa
2014
The Book Of Amos (segment)
Documentaires
1980 : Bait (House)
1980 : In Search of Identity
1981 : American Mythologies
1981 : Wadi
1982 : Journal de campagne (Field Diary, Yoman Sadeיומן שדה)
1984 : Ananas
1984 : Bangkok Bahrain
1984 : Reagan : Image for Sale
1987 : Brand New Day
1991 : Wadi, dix ans après
1992 : Gibellina, Métamorphose d’une mélodie
1993 : La Guerre des Fils de Lumière contre les Fils des Ténèbres
1993 : Kippour, souvenirs de guerre
1993 : Dans la vallée de la Wupper (In the Valley of the Wupper)
1993 : Au nom du Duce (In the Name of the Duce)
1994 : Queen Mary ‘87
1994 : Donnons une chance à la paix
Parcours politique
Paroles d’écrivains
Théâtre pour la vie
Au pays des oranges
1996 : L'Arène du meurtre
1996 : Milim/Mots
1997 : Guerre et Paix à Vesoul (avec Elia Suleiman)
1998 : Une Maison à Jérusalem
1998 : Tapuz
1998 : Zion, Auto-Emancipation
2001 : Wadi Grand Canyon 2001
2005 : News from Home / News from House
2012 : Architecture en Israël / Conversations avec Amos Gitai
Expositions
Promised Lands, Palazzo Vecchio, Sala d'Arme, Florence, Italy, 2022
Champs de mémoire, Théâtre de la Ville, Paris, France, 2019
The Law of the Pursuer, SAVVY Contemporary, Berlin, Allemagne, 2017
Yitzahk Rabin: Chronique d'un assassinat annoncé, , MAXXI, Rome, Italie, 2016; Bozar-Centre for Fine Arts, Bruxelles, Belgique, 2016; Collection Lambert, Avignon, France, 2016; Galerie 75 Faubourg, Paris, France, 2017
Amos Gitai Before and After, Galerie Thaddaeus Ropac, Salzbourg, Villa Kast, Autriche, 2015
Ways/Strade, Palazzo Reale, Milan, 2014-2015.
Amos Gitai Architecte de la mémoire, Cinémathèque française, Paris, France, 2014; Musée de l’Élysée, Lausanne, Suisse, 2015; Cinéma Galeries, Bruxelles, Belgique, 2015
Amos Gitai Strade | Ways Talking to Gabriele – Carpet – Lullaby to my Father, Palazzo Reale, Salle des Cariatides, Milan, Italie, 2014–1
Amos Gitai Army Days Horizontal. Army Days Vertical, Galerie Thaddeus Ropac, Espace de Pantin, France, 201
Las biografías de Amos Gitai, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid, Spain, 201
Before and After, Galerie Thaddeus Ropac, Espace de Pantin, France, 2014; Villa Kast, Salzbourg, Austria 201
Disaster – The End of Days, Galerie Thaddeus Ropac, Espace de Pantin, France, 201
Amos Gitai Architecture de la mémoire, Église des Frères-Prêcheurs, Rencontres photographiques de Arles, France, 2012
Amos Gitai Architetture della memoria, Mole Antonelliana, Museo Nazionale del Cinema, Turin, Italie, 2011- 2012
Traces. Lullaby to My Father, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel, 2011; Meisterhaus Vassily Kandinsky/Paul Klee – Dining room, Bauhaus, Dessau, Germany, 2011
Traces. Efratia’s Correspondence, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel, 2011
Traces - Munio Gitai Weinraub, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel, 2011
Amos Gitai Traces, Palais de Tokyo, Paris, France, 2011
Lullaby for my father, a video presentation in Kibbutz Kfar Masaryk, Israel, 2010
Amos Gitai Citations, Biennale Evento, Base sous-marine, Bordeaux, France, 2009
Munio Weinraub, Amos Gitai Architektur und Film in Israel, Pinakothek der Moderne-Architektur Museum, Munich, Germany, 2009; Musée des beaux-arts de Tel Aviv, Israel, 2009
Amos Gitai: Non-Fiction, MoMA, New York, 2008
Amos Gitai News From House News From Home, Kunst-Werke (en), Berlin, Germany, 2006; Centre chorégraphique national, Montpellier, France, 2006
In memory of Munio Gitai Weinraub, Centre Pompidou, Paris, France, 2006
Amos Gitai Parcours, Centre Pompidou, Paris, France, 2003
Public Housing, Museum of Art, Eïn-Harod, Israel; Herzliya museum of contemporary art (en), Herzliya, Israel; Saitama Museum of Modern Art, Saitama, Japan, 2000; Jerusalem Museum, Israel, 1994
Opening Chen Zhen, Helena Rubinstein Pavillon, Tel Aviv, Israel, 1998
Recycling Exhibition, Israel Museum, Jerusalem, Israel, 1975
Théâtre
Yitzhak Rabin: Chronicle of an Assassination, Théâtre de la Ville, Paris, France, 2021; Coronet Theater of London, UK, 2021; Philharmonie de Paris, France, 2018; John Anson Ford Theater, Los Angeles, USA, 2017; Lincoln Center Festival, New York, USA, 2017; Festival d'Avignon, France, 2016
Exile Intérieur, Théâtre de la Ville, Paris, France, 2020
Lettre à un ami de Gaza, Théâtre de la Ville, Paris, France', 2019; Coronet Theater of London, Londres', Grande-Bretagne, 2019
Otello, Teatro di San Carlo, Naples, Italy, 2016
Lecture Efratia Gitai Correspondance, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris, France, 2010;Coronet Theater of London, UK, 2019; MoMa, New York, USA, 2020
La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris, France 2010; Festival d'Avignon, France, 2009; Fortress Rumeli Hisari, Istanbul, Turkey, 2009; Biennale de Venise, Italy, 1993,
Lecture de la correspondance d’Efratia Gitai par Jeanne Moreau, théâtre de l'Odéon, , diffusée sur France Culture (9 épisodes, ); Cornoet Theater of London, Londres, Grande-Bretagne, 2019; MoMA, New York, USA, 2020
Métamorphose d’une mélodie, Biennale de Venise, 1993; Gibellina, Sicily, Italy, 1992
House, 2023, Théâtre national de la Colline, adaptation de la série documentaire House commencée en 1980
Publications
Amos Gitai / Yitzhak Rabin Chroniques d'un assassinat, Antoine de Baeque, Patrick Boucheron, Ouzi Elyada, Amos Gitai, Marie-José Sanselme, Éditions Gallimard / Bibliothèque nationale de France, Paris, 2021
Efratia Gitai Correspondence, Rivka Markovizky (ed.), CPL Editions (Memoirs & Biographies) Centro Primo Levi, New York, 2018 – (ISBN 1941046258); (In Hebrew) Yediot Aharonot, Tel-Aviv, 2011
Cinema di Amos Gitai: Frontiere e territori (Il), Serge Toubiana, Bruno Mondadori, Torino, 2006
Amos Gitai: News from Home, Walther König, Köln, 2006
The Cinema of Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Lincoln Center / Cahiers du cinéma, Paris, 2005
Amos Gitai, Serge Toubiana, Mostra internacional de cinema / Cosac Naify, São Paulo, 2004
Exilios y territories, el cine de Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Semana Internacional de Cine, Valladolid, 2004
Exils et territoires: le cinéma d'Amos Gitai, Serge Toubiana, Baptiste Piégay, Arte Editions / Cahiers du cinéma, Paris, 2003
Amos Gitai, Cinema, Politics, Aesthetics, Irma Klein, KM, Tel Aviv, 2003
Amos Gitai, Cinema forza di pace, Edited by Daniela Turco, Le Mani, Genova, 2002
The Films of Amos Gitai, a Montage, Edited by Paul Willemen, BFI Publishing, London, 1993
Amos Gitai, Edited by Alberto Farassino, Mostra Internazionale Riminicinema, Rimini, 1989
Films sur le travail d'Amos Gitaï
Le travail d'Amos Gitaï est le sujet de trois films documentaires réalisés par Laurent Roth :
Amos Gitai, la Violence et l'histoire (production INA - 75' - 2020)
Amos Gitai, Yitzhak Rabin, Gestes de mémoire (production INA - 60' - 2020)
Ces deux films sont conçus comme une visite d'atelier où Amos Gitai et Laurent Roth commentent des extraits de films, de dessins, des photos projetés sur grand écran. Ils reviennent sur les débuts et les influences du cinéaste israélien, puis sur ses œuvres dédiées à Yitzakh Rabin, qui dénoncent les dérives sectaires de la société israélienne. La version de 60' est exclusivement consacrée au corpus sur Yitzakh Rabin, à l'occasion du 25e anniversaire de son assassinat.
Haïfa, la Rouge (production INA - 15' - 2020)
Amos Gitaï dessine trois cartes de géographie de sa ville natale: les lieux où son père (l'architecte Munio Gitaï Weinraub) a construit, les lieux où il a grandi et les lieux où il a tourné.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Amos Gitai et l'enjeu des archives, sous la direction de Jean-Michel Frodon, éditions Sébastien Moreu/Collège de France, Paris, 2021