Bien que la Grèce est disparue de la une des journaux, la crise n'est pas terminée. Le seul aspect positif, c'est que les légendaires embouteillages d'Athènes ont cessé ; les Grecs n'ayant plus les moyens d'utiliser leurs voitures.

Cette nouvelle enquête va prendre un tour plus personnel pour le commissaire Charitos car d'abord sa fille se fait tabasser par des gros bras de l'Aube dorée, puis un mystérieux groupe appelé « les Grecs des années 50 » revendique cinq meurtres. Une fois de plus le commissaire va devoir se plonger dans le passé de son pays tout en pourchassant des néo-nazis qui ont de nombreux sympathisants y compris dans la police.

Epilogue meurtrier conclut magnifiquement la trilogie de la crise grecque, mais peut se lire indépendamment des autres titres. Petros Markaris y dévoile un peu plus le visage de la Grèce de tous les jours, meurtrie par la crise.