Le livre que je ne voulais pas écrire / Erwan Larher
Langue : françaisPublication : Meudon (Hauts-de-Seine) : Quidam éditeur, 2017Description : 1 vol. (259 p.) ; 21 x 14 cmISBN : 978-2-37491-063-5.Collection: Made in Europe, 1779-7888Résumé: Un témoignage littéraire sur l'attentat du Bataclan en novembre 2015. L'écrivain, blessé pendant les événements, évoque l'absurdité, le bouleversement, la violence et l'émotion provoqués par les assassinats terroristes. Electre 2017.Sujet - Nom commun: 13 novembre 2015, Attentats du (France) Code OPAC: LivreSignalement:
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Fiction | 844 LAR (Parcourir l'étagère) | Disponible | 1099236 | |
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Fiction | 844 LAR (Parcourir l'étagère) | Disponible | 3054357 | |
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Un témoignage littéraire sur l'attentat du Bataclan en novembre 2015. L'écrivain, blessé pendant les événements, évoque l'absurdité, le bouleversement, la violence et l'émotion provoqués par les assassinats terroristes. Electre 2017
Commentaire de Djamal
13/11/2018S'il fut au départ réticent à écrire un livre pour raconter le drame du Bataclan le 13 novembre 2015, Erwan Larher ( l' un des survivants ), préféra convoquer son statut de romancier pour faire, bien plus qu'un simple témoignage ( avec chronologie des faits ), un objet littéraire singulier doublé d'une réflexion autour du Bataclan.
Intégrant le style, l'alternance des points de vue, il passe du '' je '' au '' nous '' ( pour dire que l'Histoire est une affaire de '' nous '', '' de combinaisons de ressentis en direct '' ), et ajoute des textes ( avec intitulés '' Vu du dehors '', écrits par des proches et des amis ) ce qui lui permettra de '' s'extraire '' du drame pour être cet autre se regardant du dehors. Alors avec beaucoup de distance, sans pathos ni voyeurisme, Erwan Larcher se met à nu, étalant ses souffrances, les suites opératoires, les craintes pour son intégrité physique...
Mais que dire quand son sort est si enviable, comparé à ceux qui ont laissé la vie, perdu un proche, ou une partie d'eux-mêmes ? Puis vient la réflexion : pourquoi et comment le geste des '' terroristes ''? L'auteur prend de la distance pour interroger les auteurs de l'attentat afin d' essayer de les comprendre en redessinant leur portrait, imaginant l'histoire et le parcours de chacun.
S'il est bien conscient que '' la littérature n'arrête pas les balles, par contre elle peut empêcher un doigt de se poser sur la gâchette. Alors '' peut-être faut-il tenter la paix ''. Et l'écrivain de conclure en donnant sa réponse à la barbarie : l'amour des proches, l'amour humain et l'amour universel....Hommage aux victimes.
'' Je suis un romancier. J'invente des histoires. Des intrigues. Des personnages. Et, j'espère, une langue. Pour dire et questionner le monde, l'humain. Il m'est arrivé une mésaventure, devenue une tuile pour le romancier qui partage ma vie : je me suis trouvé un soir parisien de novembre au mauvais endroit au mauvais moment; donc lui aussi...''